ENLUMINURES DE LA BATAILLE DE FORMIGNY
et dE NORMANDIE

SOURCES
 -Chroniques de Charles VII de Jean Chartier (BNF).
Jean Chartier, né à Bayeux vers 1385/90, mort le 19 février 1464, historiographe français, moine de l'abbaye de Saint-Denis, historiographe de Charles VII.
Il indique au § 131 de sa Chronique latine qu'il prit part à l'historiographie royale, confiée à l'abbaye de Saint-Denis, dans les quinze dernières années du règne de Charles VI, soit à partir de 1407. Il est mentionné pour la première fois dans les registres capitulaires de l'abbaye en 1430, détenant alors l'office important de prévôt de la Garenne. En 1435, il était précepteur, ou commandeur, de Saint-Denis, charge très élevée. Le 18 novembre 1437, il prêta serment comme historiographe officiel du roi. En 1441, il fut commis par le roi, avec trois autres dignitaires, à l'administration du temporel de l'abbaye de Saint-Denis. La même année, il devint grand chantre de l'abbaye (après la mort du précédent titulaire Hue Pain le 1er novembre 1441). En 1450, il accompagna Charles VII dans une campagne militaire en Normandie et assista au siège d'Harfleur. En août 1458, il était toujours chantre de Saint-Denis.

Il a terminé la chronique latine du règne de Charles VI, dite Chronique du religieux de Saint-Denis, aujourd'hui attribuée pour l'essentiel à Michel Pintoin (du § 5 du livre XLI jusqu'à la fin du livre XLIII, soit de l'été 1420 au 21 octobre 1422). Ensuite il a rédigé à la fois une chronique latine (allant de 1422 à 1450) et une chronique française (couvrant tout le règne) du règne de Charles VII.

La chronique latine se trouve dans le manuscrit Bibl. nat. nouv. acq. lat. 1796, la chronique française dans de nombreux manuscrits, et dans des éditions imprimées dès 1476, puisqu'elle était intégrée aux Grandes Chroniques de France en langue vernaculaire.

  • Jean Chartier, Chronique de Charles VII, roi de France : nouvelle édition, revue sur les manuscrits, suivie de divers fragments inédits, publiée avec notes, notices et éclaircissements par Vallet de Viriville, t. I, Paris, Pierre Jannet, 1858 (i), LXIV-271 p. (lire en ligne).

  • Jean Chartier, Chronique de Charles VII, roi de France : nouvelle édition, revue sur les manuscrits, suivie de divers fragments inédits, publiée avec notes, notices et éclaircissements par Vallet de Viriville, t. II, Paris, Pierre Jannet, 1858 (ii), IV-346 p. (lire en ligne).

    =>Lire le texte (partie Formigny)  en ligne http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k27713b/f196.item.zoom

  • Jean Chartier, Chronique de Charles VII, roi de France : nouvelle édition, revue sur les manuscrits, suivie de divers fragments inédits, publiée avec notes, notices et éclaircissements par Vallet de Viriville, t. III, Paris, Pierre Jannet, 1858 (iii), VII-408 p. (lire en ligne).

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- Les Vigiles de la mort de Charles VII, vers 1484 (BNF).

Les Vigiles de la mort de Charles VII est un manuscrit enluminé écrit par Martial d'Auvergne vers 1483. Il s'agit d'une histoire en vers de la vie du roi Charles VII. Il est actuellement conservé à la Bibliothèque nationale de France sous la cote Fr.5054.
En souvenir du roi Charles VII, mort en 1461, le notaire et procureur au Parlement de Paris Martial d'Auvergne compose entre 1477 et 1483 un long poème évoquant sa vie mêlant poésie lyrique et poésie épique. Il fait rédiger un premier manuscrit achevé en 1484 (Musée Condé, Chantilly) qui sert de support pour la confection d'un exemplaire de prestige enluminé et destiné au roi Charles VIII. Une première édition est imprimée à Paris par Jean Dupré en 1493 puis d'autres éditions jusque dans les premières décennies du xvie siècle qui sont elles aussi illustrées.
Il s'agit d'un poème long de 7000 vers environ. Il reprend la forme des vigiles des morts, une forme liturgique alternant neuf psaumes et neuf leçons par groupes de trois. Il alterne ici trois récits et trois complaintes. Les récits sont des chroniques en octosyllabe du règne de Charles VII, sur le modèle de la poésie épique, tandis que les complaintes sont des poésies lyriques mettant en scène des allégories politiques (France, Noblesse, Labour, Marchandise) regrettant le temps passé.

Le manuscrit de la BNF, offert à Charles VIII, contient une illustration abondante représentant les différents épisodes de la vie du roi et des combats menés contre les Anglais. Il commence par un écu royal surmonté de la couronne et entouré du collier de l'ordre de Saint-Michel. La première page de texte est elle aussi entourée de décoration et des armes de France.
=>
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ENLUMINURES
ARMEE et  CHEFS


.L'armée française en Normandie, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle

Charles VII en Normandie (aout 1449), par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

La création des francs archers, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

La petite ordonnance –
 En avril 1448, afin de parfaire la création de sa nouvelle armée, le roi de France créa la petite ordonnance, obligeant chaque paroisse à fournir un archer entrainé et équipé, en cas de mobilisation.Pour compenser les charges qu’impliquaient la formation d’un tel combattant, les paroisses furent dispensées de la taille. Lors de la mise en place de cette réforme, la France comptait en ses rangs près de 8 000 francs-archers, soit quasiment autant que l’Angleterre.

Edmond Beaufort à Rouen, par Jean Chartier, enluminure issue de l'ouvrage Chronique, XV°siècle.

François I° et son armée, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle

L'armée anglaise en Normandie, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Le duc de Bretagne François I° et le connétable Arthur III de Richemont, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII
LE MANS puis FOUGERES

Le siège du Mans, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

La campagne de Normandie (juillet à novembre 1449) : Lors de la signature de la trêve de Tours, les Anglais s’étaient engagés à quitter rapidement le Maine, une région qu’ils occupaient alors. Cependant, quatre ans après, ils n’avaient toujours pas respecté leurs engagements.

Le roi de France chargea donc Richemont et Brézé de marcher sur le Maine. Les deux hommes s’emparèrent rapidement du Mans, et les Anglais durent se retirer vers la Normandie.




Le siège de Fougères, par Jean Chartier, enluminure issue de l'ouvrage Chronique, XV°siècle.

Revanchards, les Anglais décidèrent de contre attaquer en Bretagne, le contexte étant alors favorable. En effet, Jean V, décédé en 1442, avait laissé les rênes du duché à son aîné François I°. Cependant, si le nouveau duc était favorable à l’alliance française, son jeune frère, Gilles, était partisan des Anglais.

Suffolk et Somerset s’assurèrent alors les services d’un aventurier aragonais, François de Surienne. Ce dernier, en mars 1449, s’empara de la cité de Fougères.

François de Surienne et ses hommes s'emparent de Fougères, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle
La redition de Fougères, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle..
NORMANDIE

En juillet 1449 Charles VII décide de passer à l’offensive.
Au mois d’août, il entreprit sa marche sur la Normandie où les Anglais étaient considérés comme des envahisseurs (la région s’était révoltée à plusieurs reprises contre l’Angleterre).
L’armée royale entreprit alors une série de sièges, qui ne s’éternisèrent pas grâce à la puissante artillerie des frères Bureau.
Les Français s’emparèrent donc rapidement de Lisieux, Verneuil, Mantes, Château Gaillard, Coutance, Saint Lô, Carentan, etc.

L'armée anglaise en Normandie, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Prise de Verneuil, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.
La redition de Mantes, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Le siège de Château Gaillard, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.
Le siège de Honfleur, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Edmond Beaufort à Rouen, par Jean Chartier, enluminure issue de l'ouvrage Chronique, XV°siècle.
La redition de Rouen, par Jean Chartier, enluminure issue de l'ouvrage ChroniquLa redition de Caen, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France,  XV°siècle.
BATAILLE DE FORMIGNY en 1450

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En 1450, les Anglais avaient perdu la quasi-totalité de leurs possessions en Normandie. En Angleterre, Suffolk et Somerset se retrouvaient de ce fait dans une situation difficile. Honnis par le parti belliciste, les deux hommes étaient contraints de mener une contre attaque sur le continent s’ils voulaient conserver leur rang.

Le moral de Charles VII n’était cependant pas lui non plus au beau fixe : non seulement son fils Louis ne cessait de comploter contre lui, en outre sa maîtresse Agnès Sorel mourut en février 1450.

La campagne de Normandie prit fin avec l’arrivée de l’hiver. Cependant, les Anglais, bien décidés à prendre leur revanche, profitèrent de cette accalmie pour préparer leur contre offensive.

C’est ainsi qu’au mois de mars 1450, Suffolk envoya en France un contingent d’environ 3 500 hommes, commandés par Thomas Kyrielle.

La petite armée, débarquant à Cherbourg, fut rapidement rejointe par les effectifs de la garnison anglaise se trouvant alors dans la cité. Les Anglais décidèrent alors d’assiéger Valognes, une cité entre les mains des Français.

Charles VII, apprenant la prise de la ville par l’ennemi, envoya une armée pour stopper la progression ennemie, commandée par Jean II de Bourbon (le fils de Charles I° de Bourbon.). Richemont, qui se trouvait alors en Bretagne, leva lui aussi un contingent afin de rejoindre l’armée royale.

Longeant la côte vers Caen, les Anglais arrivèrent dans le village de Formigny le 14 avril au soir. Ils le fortifièrent alors à la hâte, avant d’y passer la nuit. Le lendemain matin, le duc de Bourbon se retrouva face à face avec l’armée anglaise, sans être parvenu à faire la jonction avec les troupes de Richemont (afin de protéger le duché de Bretagne, François I° avait divisé son armée de 4 000 soldats en deux moitiés, confiant l'une au connétable de Richemont.).

La bataille de Formigny, par Jean Chartier, enluminure attribuée à Jean Mazerolles, issue des Chroniques de Charles VII de jean Chartier, XV°siècle.
BNF 1691


Les 3 000 soldats français faisaient face à une armée anglaise comptant plus de 7 000 combattants.
Les Anglais, dès le début du combat, adoptèrent leur stratégie habituelle, plaçant leurs archers en première ligne et plantant des pieux en terre afin de se protéger des charges de cavalerie.
Décidant de ne pas attendre le connétable, Jean II de Bourbon décida de placer ses troupes hors de portée des flèches anglaises, et commença à canonner l’ennemi grâce aux deux couleuvrines dont il disposait.
Si dans un premier temps, les anglais accusèrent des pertes à cause de la canonnade, ils décidèrent de réagir et chargèrent l’artillerie française.
L’armée française se retrouvait alors en difficulté, d’autant plus que seule une moitié des Anglais étaient partis à l’attaque.

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A noter :
-présence de collines fantaisistes  (l'espace de la bataille est assez plat)
-le château à l'arrière plan n'existe pas (il ne s'agit pas de Bayeux, trop éloigné). Aucune chateau n'est visible depuis Formigny



La bataille de Formigny, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle. Vers 1484 BNF


C’est alors qu’apparurent Richemont et ses hommes, qui chargèrent sans coup férir l’arrière de l’armée anglaise. Les archers anglais, désemparés par l’assaut des Bretons, préférèrent se battre jusqu’à la mort plutôt que de souffrir l’amputation de leur index (en effet, les Français coupaient le doigt des archers anglais qu’ils capturaient, afin d’empêcher ceux-ci de porter à nouveau les armes contre la France.).
Au soir de la bataille, les Anglais avaient perdu près de 5 000 hommes, tués ou capturés par les Français. Par contre, les troupes de Richemont et du duc de Bourbons eurent des pertes moins sévères, perdant environ 500 soldats (certaines chroniques peu objectives affirment que les Français ne perdirent que douze hommes.).

 

Cette sanglante défaite marqua la fin définitive de la présence anglaise en Normandie. En effet, dans le courant de l’été 1450, Richemont s’empara d’Avranches, et marcha sur Caen (son armée étant entretenue grâce aux subsides de Jacques Cœur.).

Le siège de Caen (juillet 1450), par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.
La redition de Caen, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle..A noter qu’à la même époque, le duc de Bretagne François I°, qui avait fait assassiner son frère Gilles en avril 1450, mourut à son tour. Il fut alors remplacé par son frère cadet Pierre II.
Charles VII entre dans Caen, par Jean Chartier, enluminure issue de l'ouvrage Chronique, XV°siècle.


Somerset, qui se trouvait à Caen, se résigna à capituler après que les Français aient fait pleuvoir quelques boulets sur la ville (en juillet 1450, il quitta la ville pour se rendre à Calais.).Au mois d’août, les Français s’emparèrent de Falaise, Domfront et Cherbourg, mettant fin à la présence anglaise en Normandie
Le siège de Cherbourg, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.
Les funérailles de François I°, Avril 1450, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle

.A noter qu’à la même époque, le duc de Bretagne François I°, qui avait fait assassiner son frère Gilles en avril 1450, mourut à son tour. Il fut alors remplacé par son frère cadet Pierre II.


GUYENNE

Cependant, si les Anglais avaient abandonné la quasi-totalité de leurs possessions dans le nord de la France, ils restaient encore très présent en Guyenne. En effet, la région était entre les mains des Anglais depuis des siècles, et ses habitants n’avaient jamais connu la domination française.

C’est pour cette raison que la campagne de Guyenne fut bien moins aisée que celle de Normandie, où les populations locales considéraient les Anglais comme des envahisseurs.

Les funérailles de François I°, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siè
Le siège de Bordeaux, par Jean de Wavrin, enluminure issue de l'ouvrage Chroniques d'Angleterre, Belgique, XV° siècle.
Le siège de Bordeaux, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Négociations devant Bordeaux, par Jean Chartier, enluminure issue de l'ouvrage Chronique, XV°siècle.


 

La redition de Bordeaux, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Le Siège de Bayonne, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Dunois, Brézé et Jacques Coeur au cours de la campagne de Guyenne, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.


La mort de John Talbot à la bataille de Castillon. Miniature issue du manuscrit de Martial d'Auvergne, Les Vigiles de Charles VII, vers 1484, BNF, f.229v.

   

   

   

   

   

   

   

   

   

   

   



Au mois de mai 1453, Charles VII se dirigea vers l’Aquitaine. Il mit immédiatement le siège devant Castillon, une forteresse située à l’est de la Libourne, clef de la vallée de la Dordogne.

Au mois de juillet, bien que n’ayant pas reçu de renforts, Talbot décida malgré tout de marcher à l’encontre des Français. Partant de Bordeaux à la tête d’une armée d’environ 8 000 hommes, le vieux chef de guerre était bien décidé à renouveler les exploits anglais de Crécy, Poitiers ou Azincourt.

Les 10 000 soldats composant l’armée de Charles VII, équipés de quelques 300 pièces d’artillerie, s’étaient solidement retranchés sur un terrain situé non loin de Castillon et attendaient impatiemment l’arrivée de l’ennemi.Talbot donna l’ordre de charger l’ennemi, et les Anglais se ruèrent sur la position française. C’est alors que les 300 pièces d’artillerie firent leur office, fauchant les premières lignes de l’armée anglaise.

Talbot et ses hommes arrivèrent non sans mal à engager le corps à corps avec l’ennemi, quand soudain la cavalerie bretonne, qui était jusque là restée en réserve, vint achever la débandade anglaise.

Au soir de la bataille, les Anglais eurent à subir de lourdes pertes, Talbot lui-même ayant trouvé la mort au cours de la bataille. Au final, seul un petit millier de soldats anglais parvint à s’échapper, rejoignant Castillon
Au contraire, les Français n’avaient pas perdu cent hommes.

Charles VII l’ayant emporté sur les Anglais, il ne rencontra pas de grandes difficultés lors de cette nouvelle campagne de Guyenne.

Pendant l’été, les Français s’emparèrent des places fortes de Guyenne, mais il fallut attendre octobre 1453 pour que Bordeaux ouvre ses portes au roi de France.